Premier potager
Ça y est, vous avez enfin trouvé votre petit lopin de terre rien qu’à vous et vous vous réjouissez à l’idée d’y faire pousser vos propres légumes ! Mais par où commencer ? Voici quelques conseils pour démarrer sous les meilleurs auspices ! 1. Opter pour le bon moment Un potager, c’est un espace qui […]
Ça y est, vous avez enfin trouvé votre petit lopin de terre rien qu’à vous et vous vous réjouissez à l’idée d’y faire pousser vos propres légumes ! Mais par où commencer ? Voici quelques conseils pour démarrer sous les meilleurs auspices !
1. Opter pour le bon moment
Un potager, c’est un espace qui vit et change en fonction des saisons. Pas question, bien sûr, d’en commencer un en automne, ni même à la fin de l’été avec l’hiver et le froid qui se profilent. Le meilleur moment est définitivement le printemps et l’on peut commencer à s’organiser, voire à planter, dès le mois de février en fonction des régions et des espèces de plantes. L’important est de s’assurer que la terre a eu le temps de se réchauffer un peu, qu’il n’y a plus de risques de gel et que la météo est favorable. On effectue ses plantations de préférence en fin de journée ou sous un ciel couvert pour que l’adaptation des végétaux se fasse tout en douceur. Ensuite on peut observer son potager évoluer au fil des saisons et naître au printemps, s’épanouir en été et se reposer en automne et en hiver.
2. Préparer le terrain
Tout d’abord, il est important de connaître la nature de son sol afin de savoir comment le travailler et quel type de légumes s’y plaira le mieux. Il faut tenir compte autant de sa structure (argileux, sableux…) que de sa nature chimique (acide, calcaire…). Une fois ceci déterminé, il faut préparer le sol, en l’ameublissant sur une vingtaine de centimètres de profondeur (vous pouvez en profiter pour retirer cailloux et racines de mauvaises herbes). On peut ensuite l’enrichir en augmentant son taux d’humus avec du compost, du fumier ou des engrais verts. Ces deniers sont obtenus à partir de plantes (moutarde, trèfle, phacélie…) qui se plantent très tôt dans l’année et que l’on peut faire pousser avant les légumes, afin de les couper, de les broyer et de les mélanger à la terre. Enfin on peut aider à la fertilité du sol en prenant soin de le couvrir, principalement avec de la paille. Cela permet de limiter les arrosages, mais aussi l’érosion du sol et la croissance des mauvaises herbes.
3. Choisir ce qu’on va planter
Afin de sélectionner ce que l’on va faire pousser, il faut tenir compte de ses goûts, bien sûr, mais aussi de la nature de son sol, de sa région climatique et du temps que l’on souhaite consacrer à son jardin. Mieux vaut se renseigner sur chaque légume et chaque plante, afin d’éviter mauvaises surprises et déceptions. L’idéal est également de diversifier autant que possible sa production potagère et de la compléter par des herbes aromatiques, des fleurs et même des plantes ornementales. Ces derniers attireront les auxiliaires naturels du jardin (papillons, abeilles, etc.), sans compter les simples plaisirs des sens qu’ils engendrent. Quant à choisir entre plants et sachets de graines, cela dépend des plantes. Certaines ne peuvent qu’être semées car leur transplantation est impossible (carottes, salsifis, panais, radis…), d’autres s’épanouissent bien mieux lorsqu’on les sème (pois, haricots, fèves…), d’autres enfin sont bien plus simples à faire pousser à partir de plants (tomates, concombres, aubergines, cornichons…). Dans ce dernier cas, il s’agit de choisir des plants trapus, robustes et de préférence non fleuris.
4. Organiser son potager
Même si l’on a déjà quelques notions, mieux vaut éviter de se lancer bille en tête dans les plantations sans avoir au préalable bien réfléchi à l’organisation de son potager. Ainsi il ne sert à rien de multiplier les rangées de semis si on sait qu’on n’aura pas le temps de s’en occuper tous les jours. Mieux vaut prévoir un potager de petite taille pour les plus occupés, quitte à l’agrandir plus tard. L’idéal est également de prévoir à l’avance ce que l’on va planter et où, afin de tenir compte de la configuration du terrain (zones ombrées, etc.), de la place nécessaire à chaque espèce, mais aussi du fait que toutes les plantes ne poussent pas en même temps, ni à la même vitesse. Cela permet d’avoir une production régulière et progressive. Certaines plantes s’associent également pour leur plus grand bénéfice tandis qu’il vaut mieux éviter d’en rapprocher d’autres. Enfin, sur la durée, on pensera à organiser une rotation des cultures. En effet chaque plante consomme des éléments différents dans le sol et si on cultive toujours les mêmes plantes au même endroit la terre risque de s’appauvrir. En alternant chaque année les espèces, on maintient la richesse du sol en lui laissant le temps de se régénérer.
5. Un travail régulier
Une fois toutes les plantations effectuées, le principal travail du jardinier tient surtout à de l’entretien : arrosage, arrachage des mauvaises herbes, récoltes… Le maître mot de cette étape ? Régularité. Quelques minutes de travail tous les jours ou tous les deux jours seront bien plus efficaces que des heures acharnées uniquement le week-end. L’arrosage est à ne pas négliger non plus, toujours en fonction de la météo, de la nature du sol et des besoins des plantes, tout en notant que les excès dans ce domaine sont inutiles, voire néfastes. Lorsque le temps vire au froid, n’hésitez pas à avoir recours aux voiles de forçage, tunnels, etc. Une haie pourra également abriter opportunément un potager exposé au vent et accueillir toutes sortes d’animaux et d’insectes pour un écosystème plus riche. Ces derniers aideront en outre à lutter contre les parasites, de même que l’application de purin de plantes, de voiles ou d’autres solutions naturelles. Votre potager deviendra alors le fournisseur de délicieux légumes, mais aussi une source de fierté et de bien-être.
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