Les jeux vidéo

Les différents types de jeux vidéo

1. Les jeux ludoéducatifs
Ils ont comme objectif d’enseigner par le jeu et contribuent à l’approfondissement des enseignements reçus à l’école.

2. Les jeux de stratégie
Construire une ville, conquérir un territoire, etc., ces jeux proposent des casse-têtes et font travailler les facultés de logique et de créativité. Ils permettent également d’apprendre à résoudre des problèmes.

3. Les jeux de simulation
Cette catégorie fait revivre un environnement de la vie réelle comme par exemple la reproduction à l’écran d’un sport. Ils comportent parfois un jeu de rôle, c’est-à-dire un univers virtuel dans lequel l’enfant est représenté par un avatar ou un personnage qui s’anime.

4. Les jeux d’action ou d’aventure
Résoudre des énigmes ou franchir des obstacles, ces jeux contribueront à développer la concentration, la rapidité d’exécution et la résolution de problèmes.

Le monde virtuel des jeux vidéo

Agressivité, isolement, addiction… Les parents reprochent aux jeux vidéo d’abrutir les joueurs qui ne communiquent plus avec leur famille et leurs proches. Ils critiquent également la violence de leurs contenus. S’il est vrai que la violence règne bel et bien dans certains jeux, ce n’est pas le cas de la majorité d’entre eux. Bien souvent, les mots issus du monde de la science-fiction sont plus agressifs que le jeu en lui-même.

Les bienfaits des jeux vidéo

Souvent décriés, ils aideraient pourtant à développer certaines parties du cerveau des enfants, que cela soit au niveau de la mémoire ou de la motricité. Ils peuvent également contribuer à améliorer la vue et les réflexes. Les jeux vidéo, par la complexité des situations qu’ils mettent en scène, sont des défis pour l’intelligence. Les joueurs peuvent y apprendre la persévérance, la concentration, ainsi que la rapidité d’analyse et de réaction. Jeux d’action, d’aventure, de rôles, de stratégie, etc., la gamme des jeux est très large. Il existe aussi des jeux éducatifs qui permettent d’enrichir le vocabulaire, de dessiner ou encore de perfectionner son orthographe.

Les risques d’addiction

Devenir dépendant est le risque majeur induit avec les jeux vidéo. Cela arrive plus facilement et plus rapidement qu’on ne le croit. Et, bien souvent, on ne s’en rend pas immédiatement compte. C’est une réelle addiction, au même titre que le tabac ou les jeux d’argent. Devenir dépendant a un réel impact sur la santé physique et mentale, sur la personnalité mais aussi sur les relations sociales. Il convient donc de rester prudent et de prendre du recul face aux jeux vidéo. S’il ne sont pas dangereux pour la santé, en abuser peut toutefois faire courir des risques comme des troubles du sommeil, des maux de tête ou encore des yeux secs.

Quelques recommandations

Pour profiter des bienfaits de ces jeux en minimisant les risques liés à une utilisation trop importante, voici quelques conseils :

• Respecter les limites d’âge indiquées sur les étiquettes des jeux : certains peuvent être violents ou exposer les plus jeunes à des scènes choquantes.
• Installer la ou les consoles dans les pièces communes plutôt que dans la chambre, car le temps de jeu sera difficile à contrôler après l’heure du coucher. Ainsi, votre enfant n’a pas besoin de s’isoler pour s’adonner à son loisir et vous pourrez garder un œil sur le type de jeu avec lequel il joue.
• Limiter la durée de jeu en fonction de l’âge de votre enfant en définissant des plages horaires dédiées à la pratique des jeux.
• Ne pas jouer dans le noir et limiter l’exposition à la lumière bleue
• Varier les jeux
• Lorsque votre enfant joue à un jeu vidéo, vous pouvez en profiter pour passer du temps avec lui. C’est l’occasion de discuter avec lui de ses goûts et de ses passions.
• Peu importe le format, le jeu reste une activité centrale dans la vie d’un enfant. Si le vôtre affectionne particulièrement les jeux vidéo, évitez d’être trop critique envers eux. Les rejeter reviendrait à repousser une partie importante de l’univers de votre enfant, ce qui peut être vécu comme humiliant ou blessant et le pousser à s’isoler.