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Des noms à croquer

Savez-vous d’où viennent les noms de vos desserts préférés ? Voici quelques infos à déguster… avec une part de gâteau !

Profiterole

A l’origine, le mot profiterole désigne une petite gratification destinée aux domestiques. Il s’agissait de boulettes de pâte ou de pain farcies cuites sous la cendre, puis, ultérieurement, trempées dans un bouillon ou une soupe. Ce n’est qu’au XIXe siècle que la profiterole prend l’allure qu’on lui connait, grâce au célèbre chef Antonin Carême qui en développe une version sucrée, fourrée de crème et nappée de chocolat.

Paris-Brest

Aujourd’hui encore, c’est une des pâtisseries préférées des Français. En 1891, Pierre Giffard crée une course cycliste reliant Paris à Brest qui passe notamment par Maisons-Laffitte. Quelques années plus tard, en 1910, c’est donc tout naturellement un pâtissier de la ville, Louis Durand, qui va proposer un dessert rendant hommage à la course : en effet la forme ronde du Paris-Brest représente une roue de bicyclette ! Une idée lumineuse qui va perdurer plus d’un siècle !

Opéra

Les origines de l’opéra sont sujettes à débat et deux versions de l’histoire s’oppose. Pour les uns, l’opéra aurait été créé par le pâtissier de la maison Dalloyau et son nom rendrait hommage aux danseuses étoile et petits rats de l’opéra qui venaient se fournir dans la boutique. Pour d’autres, c’est Gaston Lenôtre qui aurait créé ce dessert et c’est son glaçage caractéristique au chocolat qui lui aurait valu son nom, en raison de sa ressemblance avec le parquet brillant de la scène de l’Opéra de Paris.

Pets-de-nonne

Ces fameux beignets bien ronds font le bonheur des amateurs à l’approche de Carnaval. Ils devraient leur nom amusant à une religieuse de l’Abbaye de Marmoutier. Alors que les sœurs étaient en pleine préparation des fameux beignets, l’une d’elles aurait fait un pet qui aurait fait rire ses compagnes et qui aurait suffi à baptiser ces gourmandises.

Puits d’amour

Ce dessert est une création du XVIIIe siècle et un hommage à Madame de Pompadour. À l’époque, il se composait d’une pâte feuilletée creusée et remplie de confiture de fruits rouges. Ce puits d’amour en évoquait un autre, plus érotique, et ne manqua pas de faire scandale. De nos jours, la confiture a été remplacée par de la crème pâtissière.

Savarin

Évoquant le baba au rhum avec son biscuit trempé dans un mélange de sirop de sucre et de kirsch avant d’être nappé de crème fouettée, ce dessert porterait son nom en hommage au célèbre gastronome et auteur culinaire des XVIIIe et XIXe siècles, Brillat-Savarin. Ce dernier a d’ailleurs également donné son nom à un fromage !

Tarte Tatin

C’est le critique culinaire Maurice-Edmond Saillant qui, au début du XXe siècle, va inventer la légende la tarte Tatin née d’une maladresse des sœurs Tatin qui auraient fait cuire leur tarte à l’envers par mégarde. En réalité, ce dessert est une spécialité de Sologne bien plus ancienne. Toutefois les sœurs Tatin, qui tenaient une auberge réputée à la fin du XIXe siècle, ont grandement contribué à la populariser.

Merveilleux

Ce sont les Merveilleuses, des courtisanes du XVIIIe siècle qui aimaient adopter des costumes antiques, qui auraient donné leur nom à ce dessert originaire de Belgique et du Nord de la France. On l’appelle aussi tête au chocolat puisqu’il se compose de deux meringues recouvertes de chantilly et de copeaux de chocolat.

Tarte Bourdaloue

Délicieuse avec sa pâte sablée, ses fruits et sa crème d’amandes, cette tarte aurait été créée par le pâtissier Fasquelle. Celui-ci officiait rue Bourdaloue à Paris… et sa création aurait ainsi trouvé son nom !

Madeleine

La légende veut que les madeleines soient nées en 1755, à la cour de l’ancien roi de Pologne Stanislas Leszczynski, au château de Commercy. Alors que le souverain reçoit des invités, une dispute a lieu dans les cuisines entre l’intendant et le cuisinier qui décide subitement de rendre son tablier… sans préparer le dessert ! C’est une servante, Madeleine Paumier, qui improvise alors de petits gâteaux aux œufs. Stanislas les apprécie tellement qu’il les baptise Madeleine de Commercy en hommage à cette servante pleine de ressources !

Truffes

C’est au confiseur Dufour de Chambéry que l’on doit la création des truffes. Après avoir décidé d’enrober une boule de chocolat et crème vanillée de poudre de cacao, il les a dans un premier temps appelées crottes en chocolat, mais le nom de truffe s’est rapidement imposé en raison de leur ressemblance avec le précieux champignon.

Financier

Ce gâteau a été inventé au Moyen Âge par des religieuses de Nancy – d’où son nom original de « visitandine » – qui utilisaient des jaunes d’œufs comme fixateur de peinture et ne voulaient pas gaspiller les blancs. Tombée dans l’oubli, la recette est redécouverte au XIXe siècle par le pâtissier Lasne dont la boutique se situait à côté de la Bourse de Paris. Celui-ci leur donne alors une forme rectangulaire qui évoque les lingots d’or et les rebaptise financiers en hommage à ses voisins.

Pêche Melba

Nellie Melba était une cantatrice célèbre à la fin du XIXe siècle. Tombé sous le charme après l’avoir entendue chanter, le fameux chef Auguste Escoffier décide d’élaborer un dessert pour lui rendre hommage. Celui-ci devra être à la fois léger, fruité et gourmand. La pêche Melba est née !

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